Il est important de souligner que nous faisons face à de nombreuses urgences actuellement. Elles peuvent être de nature économique, sociale ou bien encore au niveau des guerres. Pour autant, certaines passent au second plan. C’est le cas de l’urgence climatique et de la préservation de la biodiversité ! Selon la liste rouge mondiale, en 2022, 42 108 espèces sont menacées sur 150 388 étudiées, cela représente presque 30%. Pour aider le plus grand nombre à prendre conscience des enjeux actuels, WWF publie tous les 2 ans depuis 1998 un rapport.
Il faut réussir à limiter la hausse de la température terrestre à 1,5 °C. La conséquence désastreuse serait que le changement climatique devienne la principale cause de perte de biodiversité dans les prochaines décennies. La hausse des températures entraîne déjà des phénomènes de mortalité massive, ainsi que des extinctions d’espèces. Chaque degré supplémentaire devrait accroître ces pertes et leur impact sur les populations.
Le contenu du rapport de WWF
Comme l’indique WWF, ce rapport confirme l’ampleur des crises actuelles mais aussi l’idée que nous avons encore une chance d’agir. Cela va au‑delà de l’effort de conservation. Pour parvenir à un bilan “nature” positif, il faut des changements transformateurs. Que ce soit dans notre façon de produire, de consommer, de gouverner ou bien de financer.
Chapitre 1 : La double urgence mondiale
Dans cette partie du rapport, il est question d’exposer les faits actuels concernant la crise du climat et de la biodiversité. Celles-ci sont évidemment interdépendantes et doivent être considérés comme deux faces d’une même pièce. La présentation des conséquences et des réactions en chaine du changement climatique est véridique et permet de mettre en lumière les problèmes futurs.
Pour y pallier, trois récits illustrés relatent la manière dont certaines communautés utilisent leurs connaissances pour s’adapter aux changements locaux en matière de climat et de biodiversité. Il pourrait être utile de pouvoir s’en inspirer.
Chapitre 2 : La vitesse et l’ampleur des changements
Pour identifier et comprendre plus précisément les changements qui nous entourent, WWF propose des indicateurs dans cette partie. Ils permettent de visualiser à la fois la vitesse et l’ampleur des changements de la biodiversité mondiale. L’Indice Planète Vivante est utilisé comme une alerte précoce. Il suit les tendances de l’abondance des mammifères, des poissons, des reptiles, des oiseaux et des amphibiens dans le monde.
En 2022, cette indice a dévoilé des chiffres alarmants. Une chute de 69 % en moyenne des populations d’animaux sauvages suivies entre 1970 et 2018. La région la plus touchée est l’Amérique Latine (94%). La population la plus impactée, elle, se trouve en eau douce (83%)
Chapitre 3 : Pour un bilan «nature» positif
Cette partie du rapport nous présentes différents scénarios et modèles pour engranger le changement. Des changements internationaux doivent être appliqués à nos modes de production et de consommation. Les logiques financières, économiques et technologiques doit aussi s’adapter et changer.
Les scénarios élaborés par les 89 chercheurs qui ont contribué au rapport on pris en compte les principes d’équité et de justice. Il faut pouvoir lier le commerce international et son impact sur la dégradation de la nature. C’est essentiel pour inverser la courbe de la perte de biodiversité à grande échelle. Ces exemples de modèles viennent du monde entier : Amazonie, Canada, Zambie, Kenya, Australie….
Retrouvez le rapport entier de WWF ici
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